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L’union fait la force II

Dans la chronique précédente, j’ai sommairement parlé du témoignage céleste en faveur de l’unité quelle qu’elle soit. La vieille rengaine demeure : « l’union fait la force ». J’ai aussi mentionné qu’un entourage sincère est ce dont chaque homme de Dieu nécessite.
Je voudrais aujourd’hui attirer votre attention sur la façon dont le verset 12 débute. En effet, il commence par faire état de la fatigue de Moïse et son incapacité à garder ses mains élevées vers Dieu. Aaron et Hur, deux leaders solides et solidaires, perspicaces, ont vite trouvé en même temps la solution au problème et ont procédé pour transformer la défaite en victoire. Ils ont fait asseoir Moïse sur une pierre et soutenaient ses mains en sorte qu’à ce moment-là, il y avait six mains unies élevées vers le Trône de Dieu.

Vous comprenez la charge spirituelle cachée derrière cette action. En hébreu, le deuxième mot utilisé pour traduire louange est Yadah (le premier étant Hallal). Ce mot, Yadah, se traduit ainsi : rendre grâces publiquement et élever les mains. Il est utilisé environ 90 fois. Quand une force coalisée voulait en finir avec Josaphat (2 Chroniques 20.1-30), il eut l’ingénieuse idée de placer les chantres en avant, ils chantaient: « Louez (Yadah) l’Éternel, car sa miséricorde dure à toujours »(v.21), le résultat fut la destruction des ennemis. Le psaume 134.2 déclare : « Élevez vos mains vers le sanctuaire et bénissez l’Éternel ».

Et le prophète Néhémie rapporte: « Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit en levant les mains: Amen ! Amen ! »(8.6). Lever les mains est un signe de dépendance, d’abandon et aussi d’amour devant Dieu. Les mains de ces trois hommes concertés pour louer, implorer Celui à qui appartient la victoire nous prouvent l’issue du combat quand chacun sait comment agir pour compenser ou combler la faiblesse de l’autre, au lieu de s’en servir pour usurper sa position. Josué s’en donnait à cœur joie et vainquit Amalek et son peuple.
Amis lecteurs, puissions-nous tirer leçon de ce trio composé de personnes de même nature que nous. Si nous apprenons et agissons comme eux, nous serons à même de dire, sans nous tromper: « l’Éternel notre bannière ». Que le Seigneur vous bénisse !
Shalom!

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