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Des familles ennemies.

Dans ma dernière chronique, je vous promettais que la prochaine sortie toucherait Amalek, ce peuple hargneux qui ne voulait pas qu’Israël arrive à sa destination: la Terre Promise. Le dernier verset de notre texte annonce une guerre à finir entre ces deux nations (Ex 17.16). Plus tard, cependant, l’ordre a changé. Pour des raisons expliquées aux versets 17-19 de Deutéronome 25, l’Éternel a sommé Israël d’en finir avec Amalek.
Qui est Amalek ?
Amalek était petit-fils d’Ésaü (Genèse 36.2) qui, pour un potage aux lentilles, vendit son droit d’aînesse (Genèse 25.32-34). Il fut le premier qui s’opposa à Israël en direction de Canaan. Ce faisant, il a soulevé l’ire de l’Éternel, c’est pourquoi l’ordre a changé : de guerre perpétuelle en extinction ; puisqu’en Amalek la haine du cousin se voyait à l’œil nu.
Des années se sont écoulées mais, la haine des Juifs n’a pas cessé de croître dans le cœur des Amalécites. Pour mettre un terme au conflit, Dieu ordonna au premier roi d’Israël, Saül, de trancher ; ce qu’il n’a pas fait en permettant à Agag, le roi Amalécite, d’avoir la vie sauve. Samuel lui a reproché sa désobéissance et «  mit Agag en pièces devant l’Éternel »(1 Sa 15.33).

Nous lisons que plus tard, David, devenu roi, livra bataille contre les Amalécites et gagna ; cependant, « quatre cents jeunes hommes qui montèrent sur des chameaux s’enfuirent »( 1 Sa 30.17). Bien-aimés, personne ne naît avec des chromosomes portant la marque de la haine. C’est un comportement que l’entourage transmet. Quand nous apprenons à nos enfants à haïr, seul l’amour de Dieu peut transpercer leur cœur pour les porter à changer d’attitude. Certains discoureurs parlent de démons ancestraux alors qu’ils sont des transmetteurs de conduite fallacieuse.

Nous devons veiller à inculquer/transmettre les bonnes valeurs aux nôtres pour qu’au crépuscule de notre vie, nous puissions nous en aller avec le sentiment du devoir accompli. Puisse le Très-Haut nous aider en ce sens car, écrit Salomon, « la mémoire du juste est en bénédiction, mais le nom des méchants tombe en pourriture »(Proverbes 10.7). La haine viscérale d’Amalek contre Israël traversait des générations parce que les « quatre cents jeunes hommes » qui ont fui David en faisaient part de la raison de leur fuite à leurs descendants. Veillez

N.B. Prochainement, il sera question d’un Amalécite en particulier et de ce que la haine ancestrale allait lui faire-faire si Dieu ne veillait pas sur son peuple. L’histoire se trouve dans le seul livre de la Bible où le nom de Dieu n’est pas mentionné mais, les actions ont prouvé qu’il maintient le plein contrôle et qu’il ne somnole pas celui qui garde son peuple.
Shalom.
EJP.

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