Comprendre le combat

Comme précédemment annoncé, je ne fais que partager mes réflexions personnelles espérant qu’elles pourraient être approfondies par des lecteurs intéressés à creuser davantage.
V.11 Comprendre le combat.
Je disais en filigrane que l’obéissance de Josué transparaît dans sa velléité à combattre Amalek, sans poser de question sur la décision du leader de monter sur la colline non pas se trouver sur le terrain de l’affrontement. Il appert que Moïse savait que tout ce qui concerne le peuple de Dieu est d’ordre spirituel; et pour cela, dans tout combat, il faudrait se référer à Celui à qui appartient la victoire. De par l’expérience qu’il a vécue, Josué savait que, en-haut, Moïse dialoguait avec Dieu à telle enseigne que même s’il se trouvait à la tête des hommes déterminés, l’issue se dessinait déjà, alors on n’avait que d’attendre. En effet, sa voix se mêlait à celle de ses compatriotes guidés par Moïse quand ils chantaient en chœur ce que je vous conseille de lire ou relire dans Exode 15.1-21.
Sur la montagne, Moïse élevait les mains vers Celui qui est fort dans les combats et dont la dépendance envers lui assure la victoire car, il sait comment écraser l’ennemi sous les pieds de son peuple. La bataille faisait rage et Israël marchait sur Amalek parce que les mains de Moïse étaient levées. Humain, Moïse dut faire face à la fatigue et baissait sa main ; le malin en profite pour gagner du temps faisant croire à Amalek que sa victoire était scellée. Non, quand on tourne vers Dieu les regards, on est rayonnant de joie au milieu de l’adversité et on n’aura jamais honte. Josué n’était pas découragé quand il voyait Amalek frapper sa troupe. L’auteur écrit dans son cantique: « La victoire est possible pour qui lutte à genoux ». Moïse avait une autre posture d’intercession mais, là-haut, Yahvé prenait notes en l’écoutant et puisque Dieu ne vit pas dans le temps (chronos), il voyait déjà Israël jubiler au moment où Amalek, dans son temps (kairos) à lui, mordra la poussière.
J’en profite pour encourager mes collègues à faire en sorte que ceux qui ceinturent notre ministère puissent être confiants et confortables dans nos actions dans la mesure où nos actions s’inscrivent selon les prescriptions scripturaires.
Shalom.
Il sera question prochainement de ceux que nous associons à nos ministères.